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"concrete boulder"
_2009, photographie, impression jet d’encre contrecollée sur médium de 16mm, 2,30x1,10m

"concrete boulder" est une photographie faisant partie d’un ensemble plus large de travaux dont l’univers est celui du construit (architecture, ville...).

L'image est issue de la prise de vue d’un élément architectural existant dont l’échelle et la nature ne sont plus identifiables dans l’image créée.

Cette oeuvre témoigne de ma manière d’observer l’espace et de le construire. Un élément architectural anodin peut devenir un monde imaginaire fascinant.
La prise de vue photographique me permet de prélever des formes dans le monde construit réel, architectural le plus souvent. Cadrage et point de vue d’abstraire ce réel pour construire un nouvel univers, géométrique, sans échelle, ambigu.

La présence de la masse, de la gravité et du vertige de la démesure sont les points forts de cette oeuvre.
«concrete boulder» se présente sous une forme photographique et pourtant elle donne à vivre une expérience physique forte qui la rapproche selon moi de la sculpture.

Cette oeuvre a été sélectionnée pour l'exposition de Noël 2010/2011 au Magasin, Centre National d'Art Contemporain de Grenoble

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image 1:«mont analogue 60» (1er plan) et «mont analogue 30» (second plan)
_2009, sculptures, 3,80mx1,80mX10cm et 3,80mx7,60mx10cm, bois, carton et papier.

Invitation à une expérience sensorielle de vertige.

«mont analogue 30» et «mont analogue 60» fonctionnent ensembles. Elles shématisent les versants d’une montagne mais repésentent bien plus. Elles n’ont ni début ni fin, suggérant un infini. Elles sont davantage l’évocation des notions d’ascension et d’inaccessibilité que la reproduction d’un relief géographique existant.

Le titre de ces sculptures est lié au roman de René Daumal «Le Mont Analogue».

Les sculptures sont debout, autostables, en équilibre. Equilibre fragile, le colosse pourrait basculer.
Vertige.
Cette sensation d’instabilté perturbe l’espace tout autour des sculptures. On est aux aguets.

La lecture passe du monumental au miniature en s’approchant des sculptures qui laissent apparaître de minuscules marches régulières (2cm de profondeur) s’échelonnant sur toute la longueur de leur diagonale. On fait successivement l’expérience d’être petit puis géant en quelques pas.

De profil les sculptures disparaissent pratiquement de l’espace pour laisser place à une vertigineuse ligne verticale qui cache une montagne. Vide paradoxal.

"cité n°2", dessin, stylo bille sur papier bristol, 13,5x13,5 cm

pour leur aide à différentes étapes de mon parcours je leur adresse un grand merci:

Richard Deacon
Daniel Dobbels
Carole Quettier
Karima Célestin
Didier Célestin
Burkard Blümlein
Fabrice Vannier
Goetz Arndt
Xavier Zimmermann
Yves Chaudouët
Anne Rochette
Vincent Barré
Richard Porteau
Gérard Delangle
Philippe Renaud
Arezki Aoun
Pierre-Guillaume Clos
Jeanne Gailhoustet

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Thomas